Informations générales sur la patiente avant sa chirurgie pour l’apnée du sommeil
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Âge : 32 ans
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Contexte clinique : La patiente consulte pour des troubles fonctionnels respiratoires et une gêne esthétique liée à une malocclusion squelettique.
Situation préopératoire
Avant l’intervention, la patiente présentait une classe II squelettique hyperdivergente, caractérisée par :
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Une vestibuloversion des incisives maxillaires,
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Une discrète dysharmonie dento-maxillaire (DDM) mandibulaire,
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Un syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) modéré, avec un indice d’apnées-hypopnées (IAH) de 18 épisodes par heure,
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Des ronflements nocturnes significatifs.
Sur la téléradiographie de profil, les espaces pharyngés étaient réduits.
Traitement réalisé
Nous sommes ici à 21 mois après la réalisation d’une disjonction-distraction maxillaire et symphysaire assistée par :
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Un distracteur à appui osseux maxillaire,
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Un distracteur à appui dentaire mandibulaire.
Ce traitement a permis une expansion transversale et une avancée contrôlée des bases osseuses.
Résultats post-opératoires
Les résultats sont satisfaisants sur les plans esthétique, fonctionnel et occlusal :
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Le SAOS est considérablement amélioré, avec un IAH passé de 18/h à 5/h, et disparition du ronflement,
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La patiente est désormais en classe I dentaire stable,
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Une avancée significative du point menton est obtenue grâce à la distraction simultanée maxillaire et mandibulaire, entraînant une amélioration esthétique du profil,
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Sur la téléradiographie post-opératoire, on note une augmentation des espaces pharyngés, traduisant une amélioration fonctionnelle de la respiration.
Photos cliniques pré et post-opératoires
Sur la photo de profil, on observe dans la situation d’origine un menton très en retrait, tandis que le point menton est significativement avancé sur la photos après traitement. Même si l’objectif premier n’était pas esthétique, la distraction-disjonction a permis d’avancer significativement le point menton, ce qui est très satisfaisant pour la patiente.
De face, on remarque un élargissement significatif de l’arcade.
Imagerie radiologique
Sur ces images, on observe l’augmentation significative des espaces pharyngés après le traitement, permettant une meilleure respiration. L’apnée du sommeil et le ronflement en sont diminués.
Conclusion
Ce cas illustre l’intérêt des techniques de distraction-disjonction dans la gestion de l’apnée du sommeil (SAOS). L’approche bi-maxillaire a permis non seulement de restaurer une occlusion fonctionnelle et harmonieuse, mais également de corriger les troubles respiratoires et d’apporter une amélioration significative du profil facial.
Un traitement planifié dans un cadre multidisciplinaire est ici essentiel pour obtenir un résultat stable et satisfaisant à long terme.

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