Cas Avant Apres Beance Dentaire

Cas Avant / Après de distractions maxillaires et mandibulaires

Vous trouverez ci-dessous des cas de distraction / disjonction réalisés par le Dr. Thierry Loncle, chirurgien maxillo-facial à Paris et à Neuilly-sur-Seine. On réalise des distractions disjonctions en cas de palais étroit ou d’insuffisance maxillaire avec encombrement dentaire (on parle de dysharmonie dento-maxillaire). Il est le plus souvent souhaitable de pratiquer une distraction maxillaire plutôt que d’extraire des dents (en général des prémolaires).

Nous pouvons avoir à la mandibule une insuffisance transversale avec encombrement dentaire qui peut être traitée par une distraction symphysaire plutôt que par l’extraction d’une incisive.

Ces anomalies transversales sont :

– Soit uniquement maxillaire traitée par disjonction maxillaire

– Soit maxillaire et mandibulaire : traitées par disjonction maxillaire et mandibulaire

– Elles peuvent être associées à d’autres anomalies de Classe II squelettique, Classe III squelettique ce qui nécessitera une deuxième intervention.

Une Classe III squelettique

Dans un premier temps, cette patiente a eu une distraction/disjonction maxillaire assistée par un distracteur à appui osseux, c’est à dire un élargissement de l’arcade maxillaire (arcade du haut) pour permettre un alignement de l’arcade.

En effet, cette patiente avait une mâchoire étroite. On a privilégié la distraction/disjonction au lieu d’une extraction de prémolaires, pour obtenir un sourire plus « plein » et ne pas faire d’extraction. De plus, cela permet d’augmenter la largeur du plancher des fosses nasales et améliore de ce fait la perméabilité nasale.

Dans le même temps opératoire, l’ORL a réalisé une septoplastie. On a aussi réalisé la germectomie des 4 dents de sagesse.

Un an après, une fois l’alignement orthodontique pré-chirurgical terminé, on a réalisé une ostéotomie de Lefort 1 d’avancée de 8mm et de recentrage à gauche de 1,5mm (avancée et recentrage du maxillaire, la mâchoire du haut).

On a réalisé dans le même temps opératoire une génioplastie de réduction de hauteur de 5mm et d’avancée de 4mm.

Alors que la patiente avait l’impression d’avoir la mâchoire du bas trop en avant et pensait qu’il fallait la reculer, on n’a pas réalisé de recul de la mandibule car la distance cervico-mentonnière était satisfaisante et le cou bien dessiné. De plus, le recul aurait pu entraîner une diminution des espaces pharyngés et il y avait ainsi un risque d’apparition de ronflement et d’apnée du sommeil. On a donc conservé la position de la mâchoire du bas pour des esthétiques et fonctionnelles.

Une Classe II squelettique avec endomaxillie

Cette patiente présentait une Classe II squelettique avec endomaxillie et dysharmonie dento-maxillaire et mandibulaire. Elle a été traitée par une disjonction distraction maxillaire et disjonction distraction mandibulaire.

Sur les images ci-dessous, on observe le visage de la patiente en début et fin de traitement (1), la vue occlusale en début, milieu et fin de traitement (2), la vue maxillaire en début, milieu et fin de traitement (3) et la vue mandibulaire en début, milieu et fin de traitement (4).

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Une Classe II squelettique avec endomaxillie

Cette patiente présentait une Classe II squelettique avec endomaxillie et dysharmonie dento-maxillaire et mandibulaire. Elle a été traitée par une disjonction distraction maxillaire et une disjonction distraction mandibulaire. Le fait de réaliser la distraction mandibulaire a permis de ne pas avoir à réaliser l’avancée mandibulaire.

Sur les images ci-dessous, on observe le visage de la patiente en début et fin de traitement (1), la vue occlusale en début, milieu et fin de traitement (2), la vue maxillaire en début, milieu et fin de traitement (3) et la vue mandibulaire en début, milieu et fin de traitement (4).

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Le fait de réaliser la distraction mandibulaire a permis de ne pas avoir à réaliser l’avancée mandibulaire de la patiente, en réduisant la Classe II.

On observe bien l’avancée de la mâchoire du bas sur les radiographies de profil et les photos de profil avant/après ci-dessous (à gauche, avant la distraction mandibulaire, à droite après la distraction mandibulaire).

Une Classe III squelettique avec endomaxillie

Cette patiente présentait une Classe III squelettique avec endomaxillie.

Elle a été traitée par disjonction maxillaire avec avancée maxillaire dans le même temps opératoire et continuation de la distraction maxillaire en post opératoire.

 

Sur les images ci-dessous, on observe les différents temps opératoires.

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