Qu’est-ce que l’apnée du sommeil ?
En France, on estime que le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) toucherait de 4 à 8% de la population.
Si vous ronflez bruyamment et que vous vous sentez fatigué même après une nuit de sommeil complète, vous souffrez peut-être d’apnée du sommeil. L’apnée du sommeil est un trouble du sommeil potentiellement grave dans lequel la respiration s’arrête et reprend de manière répétée.
Durant le sommeil normal, la respiration et varie en fonction des différents stades du sommeil (sommeil léger, sommeil profond, sommeil paradoxal), ce qui entraine des modifications minimes de l’oxygénation du sang sans conséquence importante.
En situation d’obstruction, la respiration s’accélère. Ces épisodes peuvent nuire à un sommeil sain, réduire le flux d’oxygène vers les organes vitaux et provoquer des irrégularités du rythme cardiaque.
Il est donc normal de faire des pauses respiratoires pendant le sommeil, mais si elles sont nombreuses et durent plus de 10 secondes, elles fragmentent le sommeil, le rendent moins récupérateur et ont des répercussions directes sur la santé.
Ces pauses respiratoires, dites apnées du sommeil, peuvent atteindre 30 secondes, voire 1 minute dans certain cas.
Elles entrainent une baisse de l’oxygénation et une élévation de la pression artérielle, ce qui augmente le risque de maladies cardiovasculaire, d’hypertension artérielle et de diabète de type 2, les risques étant aggravés en cas d’obésité.
Ces apnées sont souvent accompagnées d’hypopnées. Ces hypopnées se caractérisent par une diminution importante du débit respiratoire plutôt qu’un arrêt total.
Ces différentes pauses vont avoir pour conséquence de réveiller le cerveau tout au long de la nuit pour forcer une reprise ventilatoire. Ces « micro-éveils » passent inaperçus mais provoquent un mauvais sommeil qui n’est pas réparateur.
Voici le témoignage d’une patiente opérée par le Dr Loncle. La patiente souffrait de troubles du sommeil, de l’apnée du sommeil et des ronflements importants (81db). Alertée par son conjoint, la patiente a d’abord consulté son pneumologue qui lui a donné une machine pour l’apnée du sommeil, à porter minimum 4h par nuit, avant de découvrir la possibilité de réaliser une chirurgie.
Comment identifier et évaluer son risque d’apnée du sommeil ?
Souvent, la première alerte est donnée aux patients par leur entourage, qui perçoit un ronflement particulièrement marqué.
Des signes de somnolence diurne doivent aussi alerter. Afin d’évaluer son risque d’avoir de l’apnée du sommeil, on peut réaliser soi-même un test d’Epworth.
Si le score est élevé, il faudra alors aller chez votre médecin traitant ou un spécialiste du sommeil. Voici le test ci-dessous, que vous pouvez télécharger :
Qui est touché par l’apnée du sommeil ?
.. En France, l’apnée du sommeil touche 6 à 8 % des femmes et 10 à 15% des hommes dont l’âge moyen se situe autour de 50 ans. Il n’est cependant pas rare que l’apnée du sommeil apparaisse chez des patients jeunes, dès 25-30 ans.
Il existe des facteurs favorisants tels que :
– L’obésité : le risque est multiplié par 7 en cas d’obésité
– La circonférence du cou (au-delà de 43cm chez l’homme et de 40 cm chez la femme)
– L’âge : au delà de 65 ans le risque est 2 à 3 fois plus fréquent
– Le sexe : les hommes ont un risque 2 à 3 fois supérieur à celui des femmes.
– Des anomalies anatomiques : hypertrophie amygdaliennes, palais étroit, obstruction nasale (déviation septale, hypertrophie des cornets), menton en retrait dû à des petites mâchoires
– La prise d’anxiolytiques, les somnifères et les relaxants musculaires
Le SAOS est souvent associés à d’autres pathologies :
– Diabète de type 2
– Hypertension artérielle
– Maladie coronarienne
– Accident vasculaire cérébral (AVC)
– Insuffisance cardiaque
Le diagnostic du syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS)
Le diagnostic du syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) repose :
- Soit sur une polygraphie ventilatoire pratiquée en ville
- Soit une polysomnographie ventilatoire réalisée en hospitalisation
Ces examens consistent à vous équiper de capteurs qui enregistrent différents paramètres au cours du sommeil sans vous empêcher de dormir.
Ils permettent de quantifier le nombre et la durée des apnées et les diminutions d’oxygène dans le sang.
Seule la polysomnographie permet d’enregistrer la qualité du sommeil. Elle permet de calculer le nombre moyen d’apnées et d’hypopnées par heure de sommeil. On parle de I’index d’apnées/hypopnées IAH/H :
– IAH inférieur à 5 : sujet normal
– IAH compris entre 5 et 15 : syndrome léger
– IAH compris entre 15 et 30 : syndrome modéré
– IAH supérieur à 30 : syndrome sévère
Ce test diagnostic permet de déterminer le nombre de micro éveils. Le sommeil est considéré comme significativement fragmenté au-delà de 10 micro éveils par heure de sommeil.
Les trois types d’apnée du sommeil
Il existe trois types d’apnée du sommeil, l’apnée obstructive du sommeil, l’apnée centrale du sommeil et le syndrome d’apnée mixte.
L’apnée obstructive du sommeil
L’apnée obstructive du sommeil (SAOS, pour syndrome d’apnée obstructive du sommeil) en est la forme la plus courante, qu’on retrouve dans 9 cas sur 10. Il est lié au rétrécissement du pharynx qui se produit lorsque les muscles de la gorge se relâchent.
Lorsque l’obstruction est partielle, l’air passe encore mais avec difficultés (on parle d’hypopnée), donnant lieu à des ronflements importants
En cas d’obstruction totale, l’air ne peut plus passer, provoquant une apnée. Le cœur s’accélère pour fournir de l’oxygène au cerveau.
L’apnée obstructive du sommeil (SAOS, pour syndrome d’apnée obstructive du sommeil) se manifeste par des épisodes répétés de blocage complet ou partiel des voies aériennes supérieures pendant le sommeil.
Au cours d’un épisode apnéique, le diaphragme et les muscles de la poitrine travaillent plus fort à mesure que la pression augmente pour ouvrir les voies respiratoires. La respiration reprend généralement avec un souffle fort ou une secousse corporelle. Ces épisodes peuvent nuire à un sommeil sain, réduire le flux d’oxygène vers les organes vitaux et provoquer des irrégularités du rythme cardiaque.
En effet, lorsque vous cessez de respirer, votre rythme cardiaque a également tendance à baisser, plus longtemps votre corps est privé d’oxygène. Ensuite, vos réflexes involontaires vous font sursauter à la fin de cette période d’absence de respiration. Lorsque cela se produit, votre rythme cardiaque a tendance à s’accélérer rapidement et votre pression artérielle augmente.
Ce sont des changements qui se produisent de manière aiguë lorsque vous cessez de respirer. Cependant, votre organisme commence à ressentir des effets chroniques si vous faites des apnées fréquentes. Les données suggèrent un risque accru, en particulier lorsque vous arrêtez de respirer environ 30 fois ou plus par heure. Mais il existe probablement un risque à des fréquences encore plus faibles.
Par exemple, votre tension artérielle a tendance à augmenter, les parois de votre cœur s’épaississent en raison de la charge de travail accrue et la structure de votre cœur change. Il a tendance à devenir plus rigide et moins souple, car davantage de cellules fibreuses se développent entre les cellules musculaires.
Tous ces facteurs augmentent le risque d’arythmies auriculaires ou ventriculaires. Ils ont également tendance à réduire la fonction du cœur, qui est moins efficace pour pomper le sang.
L’apnée centrale du sommeil
Dans l’apnée centrale du sommeil, les voies respiratoires ne sont pas obstruées mais le cerveau ne parvient pas à signaler aux muscles de respirer en raison d’une instabilité du centre de contrôle respiratoire. L’apnée centrale est liée au fonctionnement du système nerveux central.
Le syndrome d’apnée mixte
On parle d’apnée mixte lorsque le patient est atteint d’apnée centrale du sommeil ainsi que d’apnée obstructive du sommeil (SAOS).
Symptômes et complications du syndrome d’apnée obstructive du sommeil
Symptômes du syndrome d’apnée obstructive du sommeil
Les symptômes les plus courants des apnées obstructives du sommeil sont les suivants :
- Un ronflement fort
- Des épisodes au cours desquels vous arrêtez de respirer pendant le sommeil
- Une respiration haletante pendant le sommeil
- Une bouche sèche au réveil
- Des maux de tête matinaux
- Une difficulté à rester endormi (insomnie)
- Une somnolence excessive pendant la journée (hypersomnie)
- Irritabilité
Complications du syndrome d’apnée obstructive du sommeil
- Fatigue diurne. Les réveils répétés associés à l’apnée du sommeil rendent impossible un sommeil normal et réparateur, ce qui rend probable une somnolence, une fatigue et une irritabilité importantes pendant la journée.
- Vous pouvez avoir des difficultés à vous concentrer et vous endormir au travail, en regardant la télévision ou même en conduisant. Les personnes souffrant d’apnée du sommeil ont un risque accru d’accidents de la route et du travail.
- Vous pouvez également vous sentir d’humeur changeante, maussade ou déprimée. Les enfants et les adolescents souffrant d’apnée du sommeil peuvent avoir de mauvais résultats scolaires ou des problèmes de comportement.
- Hypertension artérielle ou problèmes cardiaques. Les chutes soudaines du taux d’oxygène dans le sang qui se produisent pendant l’apnée du sommeil augmentent la pression artérielle et mettent à rude épreuve le système cardiovasculaire. Le fait de souffrir d’apnée obstructive du sommeil augmente le risque de pression artérielle élevée (hypertension).
- L’apnée obstructive du sommeil peut également augmenter le risque de récidive de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et de battements cardiaques anormaux, comme la fibrillation auriculaire. Si vous souffrez d’une maladie cardiaque, de multiples épisodes de faible taux d’oxygène dans le sang (hypoxie ou hypoxémie) peuvent entraîner une mort subite due à un rythme cardiaque irrégulier.
- Diabète de type 2 : L’apnée du sommeil augmente le risque de développer une résistance à l’insuline et un diabète de type 2.
- Le syndrome métabolique. Ce trouble, qui comprend une pression artérielle élevée, des taux de cholestérol anormaux, une glycémie élevée et un tour de taille élevé, est lié à un risque accru de maladie cardiaque.
- Complications liées aux médicaments et à la chirurgie. L’apnée obstructive du sommeil est également un problème avec certains médicaments et l’anesthésie générale. Les personnes souffrant d’apnée du sommeil sont plus susceptibles de présenter des complications après une intervention chirurgicale majeure, car elles sont sujettes à des problèmes respiratoires, en particulier lorsqu’elles sont sous sédatif et couchées sur le dos. Avant de subir une intervention chirurgicale, informez votre médecin de votre apnée du sommeil et de la façon dont elle est traitée.
- Problèmes de foie. Les personnes souffrant d’apnée du sommeil sont plus susceptibles de présenter des résultats anormaux aux tests de la fonction hépatique, et leur foie est plus susceptible de présenter des signes de cicatrisation (stéatose hépatique non alcoolique).
- Partenaires privés de sommeil. Les ronflements bruyants peuvent empêcher toute personne qui dort près de vous de bien se reposer. Il n’est pas rare qu’un partenaire doive aller dans une autre pièce, ou même à un autre étage de la maison, pour pouvoir dormir.
L’orthèse d’avancée mandibulaire, un des traitements de référence du syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS)
Les traitements de référence du syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS)
Il existe 2 traitements de référence du syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) :
– La pression positive continue (PPC) est le traitement de choix pour les formes sévères de SAOS (IAH sup à 30)
– Le port d’une orthèse d’avancée mandibulaire dans les formes modérées ou légères
Si le traitement de référence se révèle inefficace, une chirurgie peut être envisagée. Celle-ci résout définitivement le problème dans plus de 80% des cas.
Article : https://www.researchgate.net/profile/Christian-Guilleminault
La pression positive continue (PPC)
Qu’est-ce que la pression positive continue (PPC) ?
La PPC, abréviation de pression positive continue, est une méthode de traitement pour les patients souffrant d’apnée du sommeil. Les appareils à PPC utilisent une légère pression d’air pour maintenir les voies respiratoires ouvertes, et sont généralement utilisés par les patients qui ont des problèmes respiratoires pendant leur sommeil.
Ce traitement fait appel à un appareil de PPC, qui comprend les éléments suivants :
- Un masque qui recouvre votre nez et votre bouche
- Un tube qui relie le masque au moteur de l’appareil à PPC
- Un moteur qui souffle de l’air dans le tube.
Sur cette image, on observe clairement le masque très encombrant de la PPC.
À qui s’adresse la pression positive continue (PPC) ?
Ce traitement est l’un des traitements de référence pour les patients souffrant d’apnée obstructive du sommeil (SAOS), et permet de maintenir une oxygénation permanente.
Il existe de nombreux types d’appareils et de masques à PPC. N’hésitez donc pas à faire savoir à votre médecin du sommeil si le type d’appareil avec lequel vous travaillez n’est pas le plus confortable.
Le processus d’adaptation à ce traitement est différent pour chaque patient. Certains patients mettent beaucoup de temps à s’y habituer, tandis que d’autres n’ont besoin que de quelques jours. Chez certains patients qui n’arrivent pas à s’y habituer, chez qui le traitement n’est pas efficace, ou chez certains patients jeunes qui ne souhaitent pas avoir un masque à vie, on peut envisager une chirurgie.
L’orthèse d’avancée mandibulaire
Comment fonctionne un appareil d’avancement mandibulaire ?
Les appareils d’avancement mandibulaire sont généralement recommandés pour traiter les formes légères d’apnée du sommeil. Ils réduisent les symptômes et les effets en déplaçant votre mâchoire vers l’avant pendant votre sommeil. Cette position élargit vos voies respiratoires et vous aide à mieux respirer.
Comment se procurer un appareil d’avancement mandibulaire ?
Il s’agit d’appareils médicaux qui sont conçus à partir d’un moule ou d’un scan de votre bouche et adaptés spécifiquement à vos dents et à votre mâchoire. Il faut consulter pour cela votre médecin spécialiste du sommeil.
L’orthèse d’avancée mandibulaire, un des traitements de référence du syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS), permet d’avancer la mâchoire du bas afin d’agrandir les espaces pharyngés et de laisser passer l’air.
La chirurgie pour le traitement du syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS)
L’avancement bi-maxillaire (parfois appelé avancement maxillo-mandibulaire ou avancement des deux mâchoires) déplace les mâchoires supérieure (maxillaire) et inférieure (mandibule) vers l’avant, et il élargit efficacement les voies respiratoires dans les régions du palais et de la langue. En général, il doit être d’une amplitude d’un centimètre pour avoir un effet sur les voies aériennes. Dans certains cas, il peut être nécessaire d’éliminer une cloison nasale qui intervient notamment dans le ronflement.
La prise en charge pour la chirurgie de l’apnée du sommeil
La première consultation peut avoir lieu chez un chirurgien maxillo-facial spécialiste de la chirurgie pour l’apnée du sommeil, mais aussi chez un médecin spécialiste du sommeil ou un ORL.
La prise en charge d’un patient souffrant du syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) est en effet un travail d’équipe, qui fait intervenir le médecin spécialiste du sommeil, l’ORL et le chirurgien maxillo-facial. Le médecin que vous consulterez vous orientera ensuite chez ses confrères pour des examens ou des consultations complémentaires.
Pour faire un bilan complet pour le SAOS, il faut :
- Une consultation avec le médecin du sommeil
- Une polysomnographie ventilatoire ou une polygraphie ventilatoire (à domicile)
- Et une endoscopie sous sommeil induit.
Ces examens permettront de déterminer la nécessité ou non de pratiquer un traitement orthodontique pré-chirurgical en fonction de l’occlusion.
Première consultation pour la chirurgie pour l’apnée du sommeil
Le Docteur Loncle, chirurgien maxillo-facial à Paris et à Neuilly-sur-Seine, commence d’abord attentivement écouter votre motif de consultation. Ce motif peut-être précisément défini comme lié à l’apnée du sommeil, mais il peut être plus vague (problème de sommeil), voire complètement différent, par exemple d’ordre esthétique pour une mâchoire en retrait.
Le Dr Loncle va alors réaliser une première analyse de votre cas, et bien souvent vous prescrire des examens complémentaires, notamment radiologiques (téléradiographie de face, téléradiographie de profil, panoramique dentaire et scanner 3D), afin de préciser son diagnostic. Lors de la consultation, il est aussi essentiel de vérifier les amygdales.
Le Docteur Loncle, spécialisé notamment dans le traitement des troubles du sommeil (ronflement, apnée du sommeil), a aussi une formation qui lui permettra de prendre aussi en compte l’impact d’une éventuelle intervention sur les structures environnantes (comme le nez dans le cas où la mâchoire supérieure est déplacée lors de l’intervention). Seront aussi pris en considération les problèmes de ventilation nasale et de dysfonction linguale.
Le Docteur Loncle fera aussi réaliser un set-up chirurgical afin de planifier l’intervention. Le Docteur Loncle prendra le temps, s’il juge qu’une intervention est nécessaire, de vous en expliquer le déroulement. Il fixera ensuite avec vous un prochain rendez-vous, afin de répondre à toutes les questions que vous auriez pu avoir entre temps, et faire le point avec vous car il aura eu tous les éléments nécessaires à la finalisation de son diagnostic. Il vous reverra ensuite juste avant l’intervention chirurgicale.
La préparation pré-chirurgicale
Après avoir revu le Docteur Loncle quelques semaines avant l’intervention de chirurgie maxillo-faciale afin de la planifier en détail, vous réaliserez un bilan sanguin complet en vue de l’intervention, qui vous sera prescrit lors de cette consultation.
En parallèle, vous prendrez aussi rendez-vous avec le secrétariat des anesthésistes. En effet, avant toute intervention de chirurgie maxillo-faciale à Paris, que ce soit une chirurgie du menton à Paris ou une chirurgie des mâchoires à Paris, le patient doit être vu par un anesthésiste. Au cours de cette consultation, l’anesthésiste fera un bilan détaillé avec vous afin d’adapter au mieux l’anesthésie que vous recevrez lors de l’intervention. Dans l’idéal, vous viendrez à la consultation avec le médecin anesthésiste-réanimateur qui vous prescrira un bilan adapté à votre situation.
Comment se déroule l’intervention ?
On réalise toujours la chirurgie en planification chirurgicale (chirurgie guidée 3D) pour être certain des mouvements et pouvoir vérifier l’amplitude de l’avancée mandibulaire.
La plupart des patients arrivent la veille ou le matin de l’intervention, en fonction de l’horaire de leur intervention chirurgicale. En général, vous rencontrerez l’infirmière qui s’occupera de vous lors de votre séjour. Un léger sédatif peut vous être administré dans les deux heures qui précèdent l’intervention afin de vous relaxer. Vous êtes ensuite conduit au bloc opératoire afin que l’intervention de chirurgie maxillo-faciale puisse débuter. L’intervention dure de trente minutes à deux heures, en fonction de l’acte prévu.
Toutes les incisions sont pratiquées à l’intérieur de la bouche. Dans le cas d’une chirurgie bimaxillaire d’avancement, les mâchoires supérieure et inférieure sont libérées à l’aide de fines scies et de ciseaux, et elles sont avancées ensemble, avec la mise en place de plaques et de vis en titane pour maintenir les mâchoires en position.
Indications post opératoires
Immédiatement après la fin du geste opératoire, un masque délivrant du froid en continu est mis en place afin de limiter l’œdème et l’inconfort.
Vous êtes ensuite placé en salle de réveil puis reconduit à votre chambre. En fonction du type d’intervention, vous sortirez le jour même ou le lendemain. Les appareils de PPC ne sont pas remis après l’opération.
La douleur est modérée, et répond très bien aux antalgiques. En général, l’oedème est résorbé à 50% au bout d’une semaine, 75% à trois semaines, 80% à un mois, 95% à trois mois, et 100% à six mois.
A trois mois, le résultat est quasi-définitif, et à six mois le résultat est acquis. Entre le troisième et le sixième mois post-opératoire, de subtiles modifications au niveau des tissus mous viennent peaufiner le résultat.
Risques associés
Toute intervention de chirurgie maxillo-faciale comporte des risques même si leur incidence est extrêmement faible. Il peut s’agir notamment d’hypoesthésie ou de paresthésie transitoire de la lèvre inférieure et/ou de la zone labio-mentonnière.
Exemples de cas traités par le Docteur Thierry Loncle
Voici deux témoignages de patientes traitées par le Docteur Thierry Loncle. Vous trouverez d’autres témoignages sur cette page du site internet : témoignages chirurgie apnée du sommeil.
Témoignage d’une jeune patiente en Classe III atteinte d’apnée du sommeil
Cette patiente en Classe III avec rétro-maxilie (machôire du haut située trop en arrière) présentait des troubles d’apnée du sommeil et une a été traitée par une chirurgie d’avancement maxillaire (Lefort 1 d’avancée), notamment afin de libérer de l’espace pour les voies pharyngées.
Cette patiente s’est décidée à réaliser l’opération pour traiter en son apnée du sommeil mais aussi pour des raisons fonctionnelles liées à son occlusion, après avoir rencontré le Dr Loncle sur les conseils de son orthodontiste. La patiente présentait aussi une béance, qui a été traitée par une première disjonction maxillaire.
Cette patiente présentait en effet d’importants troubles du sommeils (apnée du sommeil avérée par polysomnographie, ronflements importants) dégradant nettement sa qualité de vie.
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Témoignage d’une patiente atteinte de troubles du sommeil (ronflement, apnée du sommeil)
Cette patiente a été traitée par distraction maxillaire avec un élargissement.
La patiente souffrait de troubles du sommeil, de l’apnée du sommeil et des ronflements importants (81db). Alertée par son conjoint, la patiente a d’abord consulté son pneumologue qui lui a donné une machine pour l’apnée du sommeil, à porter minimum 4h par nuit, avant de découvrir la possibilité de réaliser une chirurgie.
Suite à l’opération, ses troubles du sommeil ont totalement disparu et elle a retrouvé un sommeil réparateur durablement.
On peut observer sur les télé-radiographies de profil une nette augmentation des espaces pharyngés, à l’origine de la disparition des troubles du sommeil suite à l’opération.
FAQ : les réponses à vos questions la chirurgie apnée du sommeil à Paris
Quel est le prix d’une chirurgie pour l'apnée du sommeil (SAOS) à Paris ?
Le coût final d’une chirurgie pour l’apnée du sommeil (SAOS) à Paris pourra être déterminé lors de votre première consultation avec le Docteur Loncle, chirurgien maxillo-facial à Paris. Il peut il y avoir une prise en charge importante.
N’hésitez pas à nous contacter directement par téléphone pour plus d’informations sur la chirurgie du menton auprès du secrétariat du Dr Thierry Loncle, chirurgien maxillo-facial à Paris et à Neuilly-sur-Seine.
Chirurgie pour l'apnée du sommeil (SAOS) à Paris : remboursement et prise en charge ?
Une prise en charge partielle peut exister.
N’hésitez pas à nous contacter directement par téléphone pour plus d’informations sur la chirurgie du menton auprès du secrétariat du Dr Thierry Loncle, chirurgien maxillo-facial à Paris et à Neuilly-sur-Seine.
Qui consulter pour une chirurgie pour l'apnée du sommeil (SAOS) à Paris ?
Lorsque vous choisissez de réaliser une intervention de chirurgie maxillo-faciale, et notamment d’une chirurgie pour l’apnée du sommeil (SAOS), vous voulez être sûr d’être entre de bonnes mains et d’obtenir le résultat que vous attendiez.
C’est pourquoi l’une des décisions les plus importantes à prendre lorsque vous envisagez une augmentation du menton est de choisir le chirurgien qui pratiquera l’intervention. Vous pouvez demander conseil à des connaissances qui ont déjà réalisé des opérations de chirurgie maxillo-faciale, consulter plusieurs praticiens, et regarder les cas avant/après des praticiens spécialisés dans ce type de chirurgie.
Comment prendre rendez-vous pour une chirurgie pour l'apnée du sommeil (SAOS) à Paris ?
La chirurgie pour l'apnée du sommeil (SAOS) vous convient-elle ?
La chirurgie pour l’apnée du sommeil (SAOS) est efficace à plus de 80%, radicale et définitive. Elle n’intervient cependant pas en première intention, et il est essentiel de consulter des spécialistes qui sauront vous accompagner.
Dans le cadre de la prise en charge du patient, le chirurgien doit toujours rechercher l’existence de troubles du sommeil, voire de syndrome d’apnée du sommeil, qui devront dans ce cas être pris en compte pour la décision thérapeutique.
Chirurgie pour l'apnée du sommeil (SAOS) : où trouver des témoignages de patients ou des cas avant/après ?
Si vous souhaitez réaliser une chirurgie pour l’apnée du sommeil (SAOS) ou simplement vous renseigner, il est normal que vous cherchiez à obtenir des témoignages de patients – car les cas avant-après sont moins parlants dans ce type de chirurgie.
C’est pour cela que nous avons mis à votre disposition de nombreux témoignages de patients ainsi que sur notre page Instagram.
Quel temps de gonflement pour une chirurgie pour l'apnée du sommeil (SAOS) ?
Après une chirurgie maxillo-faciale pour l’apnée du sommeil (SAOS), il faut compter environ 15 jours de gonflement. Ensuite, le gonflement disparaît progressivement. On observera un résultat définitif au bout de 3 à 6 mois.
A quel âge est-il possible de réaliser une chirurgie pour l'apnée du sommeil (SAOS) ?
En général, les troubles du sommeil commençent à apparaitre autour de 40 à 50 ans, mais nous avons de nombreux patients très jeunes, dès 25 ans, qui souffrent de syndrome d’apnée obstructive du sommeil. Chez ces patients, la chirurgie peut être plus rapidement préconisée. Il n’y a pas d’âge, mais un ensemble d’éléments qui vont mener à décider de la prise en charge chirurgicale.
Combien de temps faut-il pour voir les résultats d’une chirurgie pour l'apnée du sommeil (SAOS) ?
Le résultat est immédiat. Dès l’opération réalisée, les espaces pharyngés étant suffisant les troubles disparaissent totalement.