Sourire gingival ou « Gummy Smile » : indications et traitements

Dans cette page, le Dr Thierry Loncle, chirurgien maxillo-facial à Paris, vous propose de faire un point sur ce qu’est le sourire gingival, d’en analyser les situations les plus fréquentes et de vous présenter les possibilités chirurgicales adaptées à chaque cas. 

En effet, c’est une zone extrêmement visible et toute mauvaise anticipation peut avoir un impact esthétique très négatif : 

• des injections mal maîtrisées 
• des injections non indiquées 
• une impaction maxillaire à la place d’une chirurgie des muscles releveurs
• une chirurgie non indiquée

Toutes ces interventions peuvent avoir un impact contraire à celui recherché. Il faut donc faire bien attention, se renseigner et discuter avec votre chirurgien des avantages et inconvénients des différentes techniques. 

Ex. Le cas de patientes opérées par le Dr Loncle par chirurgie des muscles releveurs pour corriger un sourire gingival.

La chirurgie d’affaiblissement des muscles releveurs consiste en une section partielle du muscle releveur de la lèvre et de l’aile du nez dans le cadre du traitement du sourire gingival.

Comme on vient de le voir, cette chirurgie d’affaiblissement des muscles releveurs de la lèvre supérieure, ou myotomie des muscles releveurs, permet de traiter le symptôme du sourire gingival dont se plaignent en général les patients. Lorsque les patients sourient, la lèvre va ainsi moins se relever et ne plus laisser apparaître la gencive.

Cette technique présente l’avantage de ne pas impacter la forme du nez, ni la forme de la bouche au repos. La tension des lèvres au repos et la finesse du nez sont donc conservées.

Dans les cas où après le diagnostic et l’analyse de DELAIRE la chirurgie d’impaction se révèle nécessaire, on peut réaliser ce qu’on appelle une « chirurgie d’impaction maxillaire ». Il s’agit d’une ostéotomie par LEFORT I d’impaction, c’est-à-dire d’une découpe de la mâchoire du haut afin d’en réduire la hauteur de quelques millimètres.

Le chirurgien maxillo-facial spécialisé en chirurgie orthognatique doit bien anticiper les conséquences de la chirurgie d’impaction. En effet, ce geste aura aussi comme impact, comme on peut le constater plus haut, d’élargir le nez et d’affaiblir la lèvre supérieure. 

Le chirurgien maxillo-facial fera bien entendu qu’il faut pour minimiser les effets négatifs de cette chirurgie d’un point de vue esthétique sur le reste du visage. Il doit en particulier anticiper le risque d’entraîner un  vieillissement du visage, et d’avoir un retentissement sur la ventilation nasale. 

Ci-dessous, on observe le cas d’une patiente avant et après impaction maxillaire (ce n’est pas une de mes patientes). On observe bien le vieillissement induit par la chirurgie. Le sourire gingival a bien disparu après l’opération mais au repos le résultat est catastrophique comme on peut le voir : apparition de marionnette line, disparition des incisives au sourire et lèvre amincie.

Il y a aussi un impact sur le nez, qui est légèrement élargi par l’impaction maxillaire, retentissement qui là aussi aurait dû être anticipé. Dans ce cas, il aurait fallu intervenir uniquement sur les muscles releveurs de la lèvre supérieure. En effet, intervenir sur ces muscles ne va en rien modifier la situation au repos et va uniquement avoir l’impact recherché sur le sourire gingival. 

Pour autant, lorsque l’indication d’impaction maxillaire est bien posée en consultation, le résultat donne un bon résultat esthétique. Il s’agit cependant d’une minorité de cas. En général, l’indication est un affaiblissement des muscles releveurs de la lèvre supérieure. Il est donc très important lors du diagnostic de bien avoir à l’esprit les différents gestes et leurs conséquences. 

On notera cependant qu’il existe un technique chirurgicale d’impaction ne touchant pas au plancher des fosses nasales mais elle est plus délicate de réalisation. Cette technique ne minimise pas pour autant le risque d’impact sur le vieillissement du visage.

Dans certains cas présentant un sourire gingival très faible, on peut avoir une approche uniquement orthodontique chez l’adulte, en réalisant un mouvement d’ingression des incisives supérieures.

On parle d’ingression lorsqu’on rentre légèrement les dents dans la gencive. Mais ce mouvement, parfois difficile à obtenir, est aussi très limité en termes d’impact, de l’ordre de 2 mm, et ne suffit en général pas à répondre à la demande des patients, qui présentent des cas très marqués.

Les injections sont des solutions temporaires qui peuvent permettre de se faire une idée avant une chirurgie, mais elles doivent être renouvelées régulièrement, ont un impact inégal dans le temps, et demande une grande maîtrise pour obtenir le résultat souhaité par le patient. 

Il n’est pas rare qu’au sourire gingival soit associée un menton un peu trop haut. On va alors pouvoir réaliser une génioplastie de réduction de hauteur. La légère réduction de hauteur due à la génioplastie va légèrement détendre la lèvre supérieure et l’abaisser très légèrement, ce qu’il faut anticiper.

Cette patiente est venue me voir en consultation car elle souhaitait diminuer son sourire gingival. J’ai réalisé une myotomie partielle des muscles releveurs de la lèvre supérieure.

La chirurgie d’affaiblissement des muscles releveurs consiste en une section partielle du muscle releveur de la lèvre et de l’aile du nez dans le cadre du traitement du sourire gingival.

Comme on vient de le voir, cette chirurgie d’affaiblissement des muscles releveurs de la lèvre supérieure, ou myotomie des muscles releveurs, permet de traiter le symptôme du sourire gingival dont se plaignent en général les patients. Lorsque les patients sourient, la lèvre va ainsi moins se relever et ne plus laisser apparaître la gencive.

Cette technique présente l’avantage de ne pas impacter la forme du nez, ni la forme de la bouche au repos. La tension des lèvres au repos et la finesse du nez sont donc conservées.

La chirurgie d’affaiblissement des muscles releveurs consiste en une section partielle du muscle releveur de la lèvre et de l’aile du nez dans le cadre du traitement du sourire gingival.

Cette patiente est venue me voir en consultation car elle souhaitait diminuer son sourire gingival. J’ai réalisé une myotomie partielle des muscles releveurs de la lèvre supérieure.

La chirurgie d’affaiblissement des muscles releveurs consiste en une section partielle du muscle releveur de la lèvre et de l’aile du nez dans le cadre du traitement du sourire gingival.

Comme on vient de le voir, cette chirurgie d’affaiblissement des muscles releveurs de la lèvre supérieure, ou myotomie des muscles releveurs, permet de traiter le symptôme du sourire gingival dont se plaignent en général les patients. Lorsque les patients sourient, la lèvre va ainsi moins se relever et ne plus laisser apparaître la gencive.

Cette technique présente l’avantage de ne pas impacter la forme du nez, ni la forme de la bouche au repos. La tension des lèvres au repos et la finesse du nez sont donc conservées.

La chirurgie d’affaiblissement des muscles releveurs consiste en une section partielle du muscle releveur de la lèvre et de l’aile du nez dans le cadre du traitement du sourire gingival.